Il y a de ces moments où les cités tombent,
Sur des nuages sombres et s'écroulent
Au-bas des échafauds, en maquette dolente,
Tel une lumière qui croiserait sa tombe...
Avec les coeurs, au clair de lune, qui se saoulent,
Perçant des rayons nuptiaux au travers de mentales fentes,
Il y a de ces jours où les verves sont si lourdes, si creuses,
Que les anges ne savent plus où s'abattre, sur terre ou mer,
Crachant les dernières paroles poussiéreuses
D'un espoir aussi léger que l'Éther,
Il y a de ces instants où plus rien ne compte, où les chiens
Sont errant, esseulé, pris au piège dans une réalité sans étroits liens...
Il y a de ces nuits où j'entends les échos de cris aberrants, de chants pathétique... de pleurs amoureux...
V.